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Monuments remarquables

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Historique

Cornillé vient, semble-t-il, de Cornulier.

A l’époque de Main, évêque de Rennes de 1049 à 1076, l’église de Cornillé appartenait à l’abbaye de Saint-Melaine de Rennes.

Nous voyons, en effet, un siècle plus tard, Guillaume Chalopin, abbé de Saint-Melaine, protester, vers 1160, contre Etienne, évêque de Rennes, qui voulait contraindre l’église de Cornillé à payer les droits de synode et de décanat, comme faisant partie du doyenné de Châteaugiron.

On instruisit cette affaire, et il fut prouvé que depuis l’évêque Main, Cornillé ne faisait partie d’aucun doyenné et était exempt de ces redevances (Cartulaire de l’abbaye de Saint-Melaine, 19).

Peut-être fut- ce Main qui donna lui-même cette paroisse à Saint-Melaine dès le XIe siècle ? Quoi qu’il en fût, Cornillé perdit plus tard ses privilèges et rentra dans le droit commun.

En 1158 Josse, archevêque de Tours, en 1170 Etienne, évêque de Rennes, et en 1185 le pape Luce III, confirmèrent les moines de Saint-Melaine dans leur possession de l’église de Cornillé, « ecclesiam de Corneliaco » (Cartulaire de l’abbaye de Saint-Melaine, 19).

Dans les siècles derniers, les Bénédictins de Saint-Melaine et ceux de Notre-Dame de Vitré, prieuré membre de SaintMelaine, se partageaient également toutes les dîmes de Cornillé, tant grosses que menues, consistant en quatre traits nommés la Besnardais, la Haye, la Croix et le Moulin-Neuf. Ces dîmes étaient affermées en 1709 920 livres, et en 1790 2 016 livres.

Mais les moines devaient entretenir le chanceau de l’église, donner une pension congrue au recteur et à son vicaire, et payer 10 livres à la fabrique « pour le vin de la communion pascale ».

Pendant très-longtemps ils présentèrent la cure.

En 1790, le recteur de Cornillé, M. Vallet, déclara jouir du presbytère, valant 50 livres de revenu, et de 1 050 livres de portion congrue, savoir : 700 livres pour lui et 350 livres pour son vicaire.

A la même époque, la fabrique de Cornillé avait 200 livres de rente, et les fondations étaient assez nombreuses dans l’église paroissiale (Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, 18 H, 15 ; 1V, 28 et Pouillé de Rennes).

Les appellations

On rencontre les appellations suivantes : Corneliacum (en 1158), Cornille (en 1160), Cornelleyum (en 1516).

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